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Comprendre
Première Année croisée organisée en Amérique du Sud depuis l'Année France-Brésil (2009), l'Année France-Colombie a débutée en décembre 2016 et durera jusqu’en juillet 2017, par une Saison française en Colombie, suivie par une Saison colombienne en France de juin à décembre 2017.
Le prix Nobel de la paix 2016 a été attribué, vendredi 7 octobre, au président colombien, Juan Manuel Santos, pour ses efforts en faveur du processus de paix avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Au pouvoir depuis 2010, le président de centre-droit Juan Manuel Santos a tout misé sur la paix avec la guérilla. Il a été récompensé pour l’accord de paix signé avec les Farcs, mettant fin à un conflit de plus de 50 ans et qui a fait plus de 300 000 morts et disparus. Accord qui a été rejeté par référendum le 2 octobre 2017.
L’accord de paix entre le gouvernement et les FARC à peine ratifié, la fin de la guérilla marxiste a déjà enfanté d’un monstre… Une nouvelle dynamique de violence, une guerre d’influence et de pouvoir. conflit. Notre conférencier rappellera et commentera cette implication et ses résultats passés et actuels.
Pendant votre séjour : les points forts de votre voyage en Bosnie
Votre voyage
Jour par jour
Informations pratiques
FORMALITES
Passeport
Colombie :
Pour les ressortissants des pays membres de l’Union européenne, le passeport devra présenter une validité suffisante de six mois à compter de la date de retour.
Tout voyageur français passant par les Etats-Unis en cas de transit pour un voyage touristique doit être en possession avant d’embarquer d’une autorisation électronique d’ESTA (Système électronique d’autorisation de voyage). Le voyageur doit compléter un formulaire en ligne pour obtenir un numéro d’autorisation délivré par les autorités américaines. Le formulaire ESTA devra être imprimé avec la mention « autorisation accordée » et présenté à l’enregistrement. Une fois accordée cette autorisation d’embarquement est valable pour une ou plusieurs entrées et valable pendant deux ans (où jusqu’à l’expiration de la validité du passeport du demandeur).
La demande s’effectue sur le site : https://esta.cbp.dhs.gov/esta/ (au plus tard 72h avant le départ). Cette autorisation est payante (14 dollars) et doit être réglée par carte bancaire au moment de la demande.
De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué.
Equateur :
Pour les ressortissants des pays membres de l’Union européenne, le passeport devra présenter une validité suffisante de six mois à compter de la date de retour.
Tout voyageur français passant par les Etats-Unis en cas de transit pour un voyage touristique doit être en possession avant d’embarquer d’une autorisation électronique d’ESTA (Système électronique d’autorisation de voyage). Le voyageur doit compléter un formulaire en ligne pour obtenir un numéro d’autorisation délivré par les autorités américaines. Le formulaire ESTA devra être imprimé avec la mention « autorisation accordée » et présenté à l’enregistrement. Une fois accordée cette autorisation d’embarquement est valable pour une ou plusieurs entrées et valable pendant deux ans (où jusqu’à l’expiration de la validité du passeport du demandeur).
La demande s’effectue sur le site : https://esta.cbp.dhs.gov/esta/ (au plus tard 72h avant le départ). Cette autorisation est payante (14 dollars) et doit être réglée par carte bancaire au moment de la demande.
De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué.
A l’entrée et à la sortie du territoire de l’Equateur les montants d’argent liquide d’une valeur supérieure à 10.000 $ doivent être déclarés. En cas d’absence de déclaration ou de fausse déclaration, le voyageur s’expose à une forte amende et à une peine d’emprisonnement.
Sortie du territoire des mineurs
Depuis le 15 janvier 2017, l’autorisation de sortie du territoire est rétablie pour les mineurs français voyageant seul ou avec un seul de leurs parents. Lors du passage aux frontières, le mineur doit être muni d’un passeport individuel en cours de validité délivré à son nom, du formulaire d’autorisation de sortie du territoire signé par l’un des parents titulaires de l’autorité parentale (www.Service-Public.fr) et d’une photocopie du titre d’identité du parent signataire.
Visa
Colombie :
Aucun visa n’est requis pour entrer sur le territoire de l’Equateur pour une visite touristique d’une durée maximum de 90 jours.
Equateur :
Aucun visa n’est requis pour entrer sur le territoire de l’Equateur pour une visite touristique d’une durée maximum de 90 jours.
En revanche, l’accès au parc national des Galápagos est soumis à un droit d´entrée. A votre arrivée à l’aéroport de Quito, il faut vous acquitter de 20 dollars US par personne (à régler en espèces au comptoir de l’INGALA) pour obtenir la carte migratoire. Ensuite, à l’arrivée à l’aéroport de Baltra ou de San Cristobal, il vous faut régler 100 dollars US par adulte et 50 par enfant (en espèces) de droit d’entrée.
Ambassades
Ambassade de Colombie à Paris
22, rue de l’Elysée – 75008 Paris
Tél : 01.53.93.91.91
Courriel : cparis@cancilleria.gov.co
Site web : http://francia.embajada.gov.co/
Lundi à vendredi de 8h00 à 14h00.
Ambassade de France en Colombie
Carrera 11 N° 93 – 12 – Bogota
Tél : +57.16.38.14.00
Fax : 638.14.30
Site Web : https://co.ambafrance.org/
Ambassade de l’Equateur à Paris
34, avenue de Messine – 75008 Paris
Tél : 01.45.61.10.21
Courriel : eecufrancia@mmrree.gob.ec
Site web : http://francia.embajada.gob.ec/embajada/
Ambassade de France en Equateur
Leonidas Plaza 106 y Patria – Quito
Tél : +593 2294 3800
Fax : +593 2294 3809
Site Web : www.ambafrance-ec.org
SANTE
État sanitaire du pays
Avant le départ, il est conseillé de consulter son médecin traitant et de contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire. Aussi, le Ministère des Affaires étrangères effectue une veille sanitaire et met régulièrement en ligne des recommandations sur les vaccinations.
Il est conseillé aux voyageurs suivant un traitement de conserver systématiquement l’ordonnance du médecin prescripteur, avec les doses nécessaires à la durée de leur séjour.
Concernant les maladies transmises par les moustiques (paludisme, dengue, zika etc) il existe des traitements préventifs, mais il est conseillé toutefois de porter des vêtements longs et d’utiliser des insecticides ou des répulsifs de jour comme de nuit sur les parties découvertes du corps (sauf pour les enfants de moins de 2 ans).
Les risques liés au virus Zika nous conduisent, en accord avec les recommandations publiées par le Haut Conseil de Santé Publique, à conseiller aux femmes enceintes, en particulier en début de grossesse, de consulter leur médecin pour valider le projet de voyage.
Vaccins conseillés
Aucune vaccination n’est obligatoire pour entrer sur le territoire colombien et équatorien. Toutefois, la vaccination contre la fièvre jaune est recommandée depuis le 1er avril 2017. Tout comme la vaccination préventive contre le tétanos, la polio, l’hépatite A, la diphtérie et de la typhoïde. Vous pouvez aussi prévoir un traitement antipaludéen.
L’attention du voyageur est appelée sur le coût des interventions hospitalières en Equateur et les problèmes graves et récurrents de prise en charge médicale. Une caution est toujours exigée. Il convient donc de se renseigner au préalable sur les conditions de prise en charge en Équateur ainsi que sur les établissements hospitaliers autorités/conventionnés.
Dans tous les cas, prendre l’avis de son médecin traitant ou d’un centre de conseils aux voyageurs.
Hygiène alimentaire
L’eau courante n’est généralement considérée comme potable qu’à Bogota et dans les plus grandes villes du pays. Par précaution, il est préférable de consommer des eaux minérales en bouteilles capsulées (les eaux gazéifiées offrant une sécurité accrue). A défaut, filtrer l’eau et la faire bouillir avant consommation ou l’utilisation de pastilles purificatrices. Dans les restaurants éviter les glaçons, et les crudités.
Urgences
En cas de problème sérieux, contacter l’Ambassade de France qui alertera le médecin ou l’établissement hospitalier approprié.
Pour de plus amples renseignements, vous pouvez consulter les sites suivants :
Institut Pasteur
https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/preparer-son-voyage
Institut de veille sanitaire
Organisation mondiale de la santé
METEO
Climat
Proche de l’équateur, la Colombie affiche des températures constantes tout au long de l’année. Le climat équatorien est caractérisé par une alternance entre une saison sèche (environ de décembre à mars) et une saison des pluies.
Le climat du pays est différent selon les régions : chaud et humide sur la côte caraïbe avec une température avoisinant les 30°C. Dans la cordillère des Andes il peut faire froid, la chaleur est au rendez vous quand le soleil est présent mais les soirées sont fraiches, autour de 10-12°C en moyenne. En Amazonie ainsi que sur la côte pacifique, la chaleur est humide et les orages sont impressionnants.
Concernant les îles Galápagos le régulateur du climat est la température à la surface de l’océan, ce qui créer un microclimat. Cependant, le temps y reste agréable toute l’année. Le climat plutôt sec et tempéré, est marqué par deux saisons :
- De décembre à mai, une saison chaude (23 à 30° C) avec des averses.
- De juin à novembre, une saison froide (19 à 26° C) assez sèche.
Prévisions météo actualisées
Pour la météo du jour et les prévisions des suivants :
INTERNET ET TELEPHONE
Téléphone et couverture GSM
Téléphone : Code international Colombie : 57
- Pour appeler la Colombie depuis la France : 00 + 57 + indicatif ville + le numéro (7chiffres du correspondant).
- Pour appeler la France depuis la Colombie : 00 + 33 + le numéro à 9 chiffres de votre correspondant (sans le 0 initial).
Téléphone : Code international Equateur : 593
- Pour appeler la Colombie depuis la France : 00 + 593 + indicatif ville + le numéro (7chiffres du correspondant).
- Pour appeler la France depuis la Colombie : 00 + 33 + le numéro à 9 chiffres de votre correspondant (sans le 0 initial).
Couverture GSM
Nous vous conseillons de vous renseigner auprès de votre opérateur sur les conditions d’accès au réseau local.
Selon votre opérateur et votre forfait vous pourrez utiliser votre téléphone portable en roaming mais soyez vigilant aux modalités de facturation et tarifs des communications.
On trouve facilement des cabines téléphoniques publiques à pièces ou à cartes dans les grandes villes.
Internet
En Colombie ainsi qu’en Equateur, le réseau Internet est bien développé dans les grandes villes, on y trouve facilement des points de connexion Internet pour quelques euros/dollars dans les cybercafés. Généralement les hôtels des grandes villes et des villes de taille moyenne proposent une connexion internet.
INFORMATIONS AUX VOYAGEURS
Décalage horaire
Bogota (et Quito) est à UTC/GMT -05:00. En été, il y a 7 heures de décalage donc lorsqu’il est 12h00 à Paris, il est 5h00 à Bogota En hiver, il y a 6 heures de décalage donc lorsqu’il est 12h00 à Paris, il est 6h00 à Bogota.
Devise
Colombie :
Le Peso colombien ($) est la monnaie officielle depuis 1880.
Le code ISO du peso est COP.
Le peso est divisé en 100 centavos.
Les billets : 1 000, 2 000, 5 000, 10 000, 20 000, 50 000, 100 000 pesos.
Les pièces : 20, 50, 100, 200, 500 et 1000 pesos.
Cours au 25/04/2017 : 1 COP = 0,000319 euro 1 euro = 3128,17 COP
Equateur :
La monnaie locale est le dollar US. Le sucre, ancienne monnaie nationale, n’existe plus depuis l’an 2000.
La Banque centrale équatorienne frappe des pièces de 1, 5, 10, 25 et 50 cents, mais on peut aussi utiliser les pièces américaines.
Les billets, eux, viennent des États-Unis : 1, 2, 5, 10, 20, 50, 100.
Cours au 02 mai 2017 : 1 euro = 1,092 USD 1 USD = 0,915 euros
Change
Colombie :
Vous pouvez faire du change dans les banques (la plupart acceptent les espèces) ou dans les bureaux de change qui sont nombreux en centre-ville de Bogota et dans les principales villes de Colombie. Mieux vaut échanger des dollars américains (meilleur taux).
En prévention du blanchiment d’argent, pour toute transaction bancaire vous devrez présenter votre passeport (ainsi qu’une empreinte de pouce).
Quasiment toutes les banques sont équipées de DAB et fonctionnent généralement avec les cartes bancaires étrangères. Privilégiez les DAB affiliés aux établissements Banco de Bogota. Notez que les DAB sont à utiliser avec parcimonie et précaution. Préférez retirer de l’argent directement aux guichets des banques.
Equateur :
Vous pouvez faire du change dans les banques ou dans les bureaux de change qui sont nombreux dans les principales villes et les aéroports mais notez qu’en dehors de ces zones il devient difficile de changer des devises. Nous vous conseillons de partir directement avec des dollars américains, en privilégiant les petites coupures (jusqu’à 20 dollars) car les billets de 50 et de 100 US dollars peuvent être difficiles à écouler.
Il existe des distributeurs dans toutes les grandes villes, et souvent aussi dans les plus petites localités. Ils délivrent directement des dollars américains. Notez que les DAB sont à utiliser avec parcimonie et précaution.
Moyens de paiement
La carte bleu internationale (Visa / MasterCard / American Express ) est acceptée dans les villes et les établissements de standing mais veillez à être prudent.
Egalement, les magasins sont de plus en plus nombreux à accepter les cartes Visa et MasterCard.
Pour prévenir tout désagrément, il reste indispensable de vous munir des moyens financiers nécessaires à votre voyage en disposant de petites coupures (euros ou dollars américains) aisément convertibles dans les nombreux bureaux de change.
Électricité
L’électricité est en général de 110 volts. Les prises sont de type américain, avec 2 pattes plates. Un adaptateur sera donc nécessaire.
A FAIRE / A NE PAS FAIRE
A faire
- Restez vigilant surtout à la tombée de la nuit, ne laissez pas vos bagages sans surveillance
- Se munir de photocopie des documents d’identité et des titres de voyages lors des déplacements, les originaux étant conservés en lieu sûr (coffre d’hôtel)
- Prenez garde aux escrocs se faisant passer pour des policiers, des touristes perdus …
A ne pas faire
- Evitez de vous rendre dans des villes et quartiers considérés comme dangereux
- Ne portez pas d’objets de valeur (bijoux, appareils photos, etc.) de façon trop visible
- Ne manipulez pas de fortes sommes d’argent en public, ne retirez de l’argent qu’en plein jour dans les distributeurs installés dans les endroits fréquentés
DOSSIER PAYS
La Colombie
Données générales
Nom officiel : République de Colombie
Nature du régime : régime présidentiel (1991)
Chef de l’Etat : Juan Manuel Santos (juin 2010)
Religion : catholique
Langue officielle : espagnol
Monnaie : peso colombien 1 euro = 3128,17 COP
Fête nationale : 20 juillet (jour de l’indépendance, acquise en 1810)
Données géographiques
Bogota – Colombie | Paris – France |
Latitude : 4° 36′ 36 N Longitude : 74° 04′ 55 O | Latitude : 48° 51′ 12 N Longitude : 2° 20′ 55 E |
Superficie : 1 141 748 km²
Capitale : Bogota (un peu plus de 8 M d’habitants en 2016)
Villes principales (2015) : Medellin (2,46M), Cali (2,37M), Barranquilla (1,2M), Carthagène (1M)
Données démographiques
Population : 48,6 M, urbaine à 76,1%
Densité : 44 hab./km²
Croissance démographique : 1,29% par an (PNUD, 2010/2015)
Espérance de vie : 74 ans
Taux d’alphabétisation : 94%
Religion : catholique à 95%
Indice de développement humain (2014) : 0,72 (97éme rang mondial sur 188 pays)
Données économiques
PIB (2015) : 294 Mds USD
PIB par habitant (2015) : 6060 USD
Taux de croissance (2015) : + 3,1 %
Taux de chômage (2015) : 8,9 %
Taux d’inflation (glissement annuel février 2016) : 7,59 %
Dette publique brute (2015) : 43,7% (dont 22,1% de dette externe)
Déficit public : -3% (% PIB)
Réserves internationales (janv. 2016) : 46,7 Md USD (10 Mds USD en 2002)
Total des exportations (2015) : 35,7 Mds USD (-35% par rapport à 2014, du fait d’une baisse de 47,1% des exportations de pétrole, soit 12,8 Md$ et 36% du total exporté)
Total des importations (2015) : 54 Mds USD (-15,6%)
IDE : stock 2015 : 149,7 Mds USD (concentrés dans les secteurs des mines et des hydrocarbures). Flux 2015 : 12 Mds d’USD (4,08 points de PIB)
Principaux clients (2015) : Etats-Unis (27,6%), Panamá (6,71%), Chine (6,34%), Espagne (4,43%), Pays-Bas (4,17%), Equateur (4,01%)
Principaux fournisseurs (2015) : Etats-Unis (28,7%), Chine (18,56%), Mexique (7,13%), Allemagne (4,19%), Brésil (3,86%), France (3,54%), Japon (2,27%).
Exportations de la France vers la Colombie (2015) : 0,841 Md € (56ème client de la France)
Importations françaises depuis la Colombie (2015) : 0,380 Md € (74ème fournisseur de la France)
Communauté française en Colombie 5 649 inscrits au registre des Français (au 01/01/2017).
Politique intérieure
La Colombie connaît un régime relativement stable, malgré les nombreux épisodes de violence, depuis son indépendance, en 1819. Il s’agit d’un régime présidentiel (constitution de 1991), fondé sur une stricte séparation des pouvoirs, largement inspiré du modèle nord-américain, même si des éléments de régime parlementaire persistent.
Les résultats des élections parlementaires du 9 mars 2014 ont entériné la domination des partis de droite (Parti Libéral et Parti Conservateur) et de leurs variantes (Partido de la U du président Santos, Centro Democrático de l’ex-président Uribe, Cambio Radical), avec une majorité en faveur de M. Santos. Lors de son discours d’investiture, le 7 août 2014, le président réélu a fixé trois grandes orientations à son nouveau gouvernement : la paix, l’équité et l’éducation.
Pour mettre un terme à un conflit de cinquante ans qui a fait plus de 200 000 morts et 7 millions de victimes, des négociations de paix ont été officiellement engagées par le président Santos avec la guérilla des FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie) le 19 novembre 2012 à La Havane, sous les auspices de Cuba et la Norvège, « pays garants » (le Chili et le Vénézuéla étant « pays accompagnateurs »).
L’accord de paix global entre le gouvernement colombien et les FARC, conclu à La Havane le 24 août 2016, qui traduit un tournant dans l’histoire de la Colombie et a été rejeté au référendum du dimanche 2 octobre 2016. Appelés aux urnes, les Colombiens ont refusé, par une courte majorité (50,2 %), de valider le texte signé entre le gouvernement et les FARC. Le résultat du référendum s’explique en partie par le fait que certains points de l’accord restent très mal acceptés par une opinion toujours méfiante envers la guérilla.
Après trois semaines de négociations à La Havane, le gouvernement et les FARC sont parvenus à s’accorder sur un nouveau texte incluant des modifications issues du camp du Non à l’accord initial. Ce nouvel accord a été signé le 24 novembre 2016 à Bogota et a fait l’objet d’une ratification par voie parlementaire, permettant d’enclencher au plus vite le processus de désarmement/démobilisation. Cette ratification au Congrès s’est faite alors que le camp d’Alvaro Uribe a maintenu sa ferme opposition au texte.
L’accord de paix est finalement entré en vigueur le 1er décembre 2016. Les conditions sont réunies pour une mise en œuvre rapide de l’accord de paix : recours à une procédure législative d’application rapide limitant les débats parlementaires, vote de la loi d’amnistie, déplacement des FARC vers les zones de concentration pour déposer leurs armes, enclenchement du processus de désarmement/démobilisation qui pourrait être achevé en juin 2017.
Du fait de la guerre et des trafics (narcotrafic en premier lieu), les violations des droits de l’Homme restent à un niveau préoccupant en Colombie (disparitions, tortures et intimidations, violences faites aux femmes, mines antipersonnel, enrôlement d’enfants soldats, populations déplacées). Au cours des dernières années, l’État colombien a cependant multiplié ses efforts pour améliorer cette situation et renforcer sa coopération avec la communauté internationale : acceptation de l’examen périodique universel de la Commission des droits de l’Homme des Nations unies (en 2008, puis en 2013), instauration d’un dialogue formel sur les droits de l’Homme entre l’Union européenne et la Colombie (sous présidence française de l’UE, en 2008), levée de la réserve au statut de la Cour pénale internationale s’agissant des crimes de guerre (1er novembre 2009), renouvellement du mandat du Haut-commissariat aux droits de l’homme en Colombie (2011-2014, puis 2014-2018).
Situation économique
La Colombie s’est inscrite en 2015 dans un cadre macro-économique dominé par la chute des cours des matières premières (-17,4% en moyenne hors produits pétroliers), plus accusée encore dans le cas des hydrocarbures (-47,8% en moyenne annuelle pour le pétrole brut, à 48,67 USD contre 93,17 en 2014). Or, le pétrole (1 million de barils/jour en moyenne en 2015) représente, selon les années, 50 à 55% des exportations, un tiers de l’investissement direct étranger et un sixième environ des recettes budgétaires de la Colombie. Conséquence directe de la chute des cours du pétrole, le peso colombien s’est déprécié en moyenne annuelle de 37,3% par rapport au dollar, alors qu’il avait affiché au cours des 4 années précédentes une assez grande stabilité (dépréciation moyenne de 1,6% par an).
La croissance du PIB s’est établie à 3,1% en 2015. Cette performance s’est accompagnée d’un reflux du taux de chômage (8,9% en moyenne annuelle contre 9,1% en 2014) et d’un recul de la pauvreté : le pourcentage de la population vivant dans la pauvreté (28,2%) est passé en-dessous de celui de la population appartenant à la classe moyenne (30,5%). L’évolution de l’indice des prix à la consommation (IPC) est en 2015 l’un des points négatifs de l’économie colombienne. L’IPC s’est établi en fin d’année à 6,77% (3,7% en 2014 et 1,9% en 2013), au-delà de la cible d’inflation de la Banque de Colombie fixée à 3% (+/- 1 point de pourcentage). Par voie de conséquence, le salaire minimum a bénéficié au 1er janvier 2016 d’une augmentation de 7%.
Le déficit de l’Etat a été contenu à 3% du PIB (2,4% en 2014), grâce notamment à de bonnes rentrées fiscales (en hausse de 8,2% ou +0,6 point de PIB, pour atteindre 105,9% de la cible définie dans le budget) et à une compression des dépenses courantes (-0,1 point de Pib) et d’investissement (-0,3 point de PIB). Le déficit du secteur public consolidé s’est pour sa part établi à 2,7% du PIB (1,8% en 2014), les comptes sociaux présentant un excédent de 0,4 points de PIB.
La dette publique a progressé d’environ 3,7 points de PIB à 43,7%. Si elle reste majoritairement domestique et libellée en monnaie locale, la dette publique externe augmente, (de 15 à 22,1% du PIB en un an).
Politique extérieure
Depuis son arrivée au pouvoir, le président Santos a élargi les orientations diplomatiques de la Colombie, après des années durant lesquelles les préoccupations sécuritaires intérieures (guérillas, narcotrafic) cantonnaient le pays à une relation quasi-exclusive avec les Etats-Unis. Au plan régional, M. Santos a rétabli les relations diplomatiques avec le Vénézuéla et l’Equateur, rompues du temps de son prédécesseur du fait de la présence, sur le territoire de ces pays, de bases arrières des FARC.
Le pays restant l’un des premiers producteurs de cocaïne au monde, le président Santos a marqué avec sa volonté de faire évoluer le débat international sur les drogues, notamment lors de la session extraordinaire de l’assemblée générale des Nations unies en avril 2016 puis à l’occasion de la remise de son prix Nobel de la paix à Oslo en décembre 2016.
Dans le domaine de la sécurité, la Colombie, soutenue par les Etats-Unis, souhaite coopérer avec l’OTAN : un accord a déjà été signé entre les deux parties en juin 2013 permettant l’échange d’informations classifiées. Cependant, les pays d’Amérique latine (Brésil et Mexique en tête) n’accueillent pas favorablement la perspective d’une extension éventuelle de la compétence géographique de l’OTAN au continent sud-américain.
La Colombie se rapproche aussi de l’Europe, comme en témoigne l’accord de libre-échange UE/Colombie appliqué depuis le 1er août 2013. L’UE est déjà très présente en Colombie avec une politique de coopération ciblée sur l’appui au processus de paix, l’état de droit, la justice et les droits de l’Homme, la compétitivité et le commerce. La mesure de suppression de l’obligation de visa pour les ressortissants colombiens se rendant dans les 26 pays européens de l’espace Schengen est entrée en vigueur le 3 décembre 2015.
DOSSIER PAYS
EQUATEUR
Données générales
Nom officiel : République de l’Equateur
Chef d’Etat : M. Rafael Correa Delgado
Données géographiques
Données géographiques
Quito – Equateur | Paris – France |
Latitude : 0° 09’ S Longitude : 78° 21’ O | Latitude : 48° 51′ 12 N Longitude : 2° 20′ 55 E |
Superficie : 256 370 km2
Capitale : Quito (2,2 M d’habitants)
Villes principales : Guayaquil (2,3 M d’habitants), Cuenca (0,5 M d’habitants)
Langue officielle : espagnol (93% de la population).
Langues amérindiennes : quechua, shuar
Monnaie : dollar américain 1 euro = 1,092 USD
Fête nationale : 10 août
Données démographiques
Population : 16,38 M d’habitants (2016)
Croissance démographique : 1,57 % par an (PNUD, 2010-2015)
Espérance de vie : 75,90 ans (PNUD, 2014)
Taux d’alphabétisation : 93,29 % (PNUD, 2005-2013)
Religions : catholique (74%), protestante (10 %)
Indice de développement humain (Classement ONU) : 0,73 (88ème rang sur187 en 2014)
Taux de pauvreté : 22,5 % de la population en 2014 contre 44,6 % en 2004
Données économiques
Monnaie : dollar des États-Unis. 1 USD = 0,910 euro au 01-03-2016 (taux de chancellerie)
PIB : 87 623 000 000 USD (2015, FMI)
PIB par habitant : 5 645,48 USD (2015, FMI)
Taux de pauvreté : 25,60 % (2013, Banque mondiale)
Taux de croissance : 3,67 % (2014, Banque mondiale)
Taux de chômage : 4,12 % (2015, FMI)
Déficit budgétaire : -0,94 % du PIB (2015, FMI)
Taux d’inflation : 4,17 % (2015, FMI)
Part des principaux secteurs d’activité dans le PIB : agriculture : 9,05 % (2015, Banque mondiale), industrie : 39,15 % (2013, Banque mondiale), services : 51,80 % (2013, Banque mondiale)
Importations : 27 500 000 000 USD, Banque mondiale (WITS), 2014
Exportations : 25 700 000 000 USD, Banque mondiale (WITS), 2014
Principaux fournisseurs :1er – États-Unis : 27,97 % (Banque mondiale (WITS), 2014) ; 2ème – Chine : 16,67 % (Banque mondiale (WITS), 2014) ; 3ème – Colombie : 7,50 % (Banque mondiale (WITS), 2014) ; 4ème – Mexique : 4,14 % (Banque mondiale (WITS), 2014) ; 5ème – Panama : 3,47 % (Banque mondiale (WITS), 2014)
Principaux clients :1er – États-Unis : 43,85 % (Banque mondiale (WITS), 2014) ; 2ème – Chili : 8,94 % (Banque mondiale (WITS), 2014) ; 3ème – Pérou : 6,13 % (Banque mondiale (WITS), 2014) ; 4ème – Panama : 5,49 % (Banque mondiale (WITS), 2014) ; 5ème – Colombie : 3,67 % (Banque mondiale (WITS), 2014)
Politique intérieure (2016)
- Nouvelle constitution approuvée par référendum le 28 septembre 2008
- Pouvoir exécutif : régime présidentiel. Le Président, élu au suffrage universel direct pour un mandat de 4 ans, forme le gouvernement et nomme les gouverneurs de province. La réforme constitutionnelle votée en décembre 2015 permet aux élus de se présenter indéfiniment.
- Pouvoir législatif : Monocamérisme (Assemblée nationale). 137 députés élus pour 4 ans à la proportionnelle dans les 22 provinces. La Constitution de 2008 permet à l’Assemblée nationale de destituer le Président, dans certaines conditions.
- Autorité judiciaire : Cour Suprême : 31 juges titulaires (et 21 suppléants) qui élisent leur Président. La nouvelle constitution institue une Cour constitutionnelle qui a pour mission d’arbitrer les conflits éventuels entre les pouvoirs exécutif et législatif.
- Deux nouveaux « pouvoirs » sont institués par la Constitution de 2008 : le « pouvoir électoral » et le « pouvoir citoyen », dans le but d’introduire des éléments de démocratie directe et de renforcer le contrôle contre les actes de corruption dans le secteur public.
A la tête du pays depuis janvier 2007, le président Correa, jeune, charismatique et nouveau venu en politique, a engagé l’Equateur dans un processus de profondes transformations sociales, économiques et politiques, appelé « révolution citoyenne », dont les objectifs sont la lutte contre les inégalités, la modernisation de la « matrice productive » et la réforme institutionnelle. La nouvelle Constitution a été approuvée par référendum le 28 septembre 2008.
Correa a depuis renforcé le rôle de l’Etat dans l’économie (renégociation de la dette et des contrats pétroliers avec les compagnies privées) et dans le domaine social (réforme des services de santé et d’éducation). La pauvreté a nettement reculé (à 22,5 % de la population en 2014) et l’amélioration des conditions de vie des plus défavorisés a conféré au Président une grande popularité. M. Correa n’en a pas moins subi de réelles difficultés lors de son deuxième mandat : tentative de soulèvement conduite par des forces de police à Quito en septembre 2010, perte de la majorité parlementaire et division lors du référendum du 7 mai 2011 portant sur une nouvelle réforme constitutionnelle, relations difficiles avec la presse (encadrement des media par la création en 2013 d’une Superintendance de la Communication et de l’Information).
Les élections générales (présidentielles et législatives) du 17 février 2013 ont donné une très large victoire à Rafael Correa renforçant la domination du Président en exercice sur la scène politique équatorienne. Avec un score de 56,72% à l’élection présidentielle, dès le premier tour (soit onze points de plus qu’en 2009), le Président Correa a tiré profit de l’absence d’opposition structurée (4 candidats à l’élection présidentielle). Son troisième mandat est marqué par une approche plus pragmatique des objectifs à atteindre, d’où la volonté de reprendre les négociations avec l’Union Européenne en vue de la signature d’un accord de libre-échange en 2015, et la décision d’abandonner l’initiative Yasuni-ITT, qui consistait à renoncer à l’exploitation d’une réserve pétrolière en Amazonie contre une compensation sous forme de contributions financières internationales.
Pour autant, en dépit de réelles avancées sociales et d’un incontestable charisme de M. Correa, Alianza Pais a connu un revers lors des élections locales du 23 février 2014. Certes AP reste bien la première force du pays, comptabilisant par exemple la moitié des préfectures, le tiers des mairies et près de 40 % des postes de conseillers municipaux. Son implantation nationale lui assure une présence et une couverture bien meilleure que celle des autres partis, mais la perte des grandes villes, l’ampleur de la défaite à Quito et l’émergence d’une nouvelle élite à droite ont surpris les dirigeants après sept années de succès ininterrompus.
Situation économique (2016)
L’Equateur a connu une croissance forte depuis le début des années 2000. Sur la base des prix de 2007, le PIB a progressé de 4,2% en moyenne annuelle (+7,8% en 2011 et +5,1% en 2012, +4% en 2013 selon la Banque centrale).Toutefois, la hausse du dollar, monnaie officielle depuis mars 2000, combinée à la chute du prix du pétrole et à de nouvelles mesures de restriction des importations en soutien à la balance des paiements (mesures de sauvegardes entrées en vigueur le 11 mars 2015) ont fortement ralenti la croissance en 2015, qui était déjà passé sous la barre des 4% en 2014 (3,8%). Le pays est vraisemblablement entré en récession à -0,6% en 2015.
L’économie équatorienne est dépendante des cours mondiaux du pétrole (40% des revenus de l’Etat et 60% des exportations). L’agriculture et la pêche constituent également des secteurs dynamiques : l’Equateur est le 1er exportateur mondial de bananes (un accord a été négocié à l’OMC sur ce sujet en 2009) et produit aussi des crevettes, du cacao, du thon, etc.
Les réformes de structures et la politique de dépenses publiques menées par le gouvernement Correa illustrent l’interventionnisme marqué dans la sphère économique. Des mesures de restrictions aux importations ont été décidées en janvier 2009 et en 2013 pour réduire le déficit commercial. Le Président Correa ayant officiellement décidé en décembre 2008 la suspension du paiement de près de 40% de la dette internationale équatorienne, considérée comme illégitime, une opération de rachat de la dette a été réalisée avec succès en juin 2009. L’Equateur, qui a dénoncé certains accords bilatéraux de protection des investissements, s’est retiré en juillet 2009 du CIRDI (Centre International de Règlement des Différends), la nouvelle Constitution rendant impossible à l’Etat le recours à un arbitrage commercial impliquant un abandon de souveraineté.
Sur le plan social, le chômage (4,1%) et le travail informel (56,4%) fragilisent la situation des populations les plus vulnérables, malgré les nombreuses subventions (logement, scolarisation, etc.). La pauvreté touche particulièrement les zones rurales et les populations indigènes. Elle est toutefois passée de 44,6% de la population en 2004 à 22,5 % en 2014.
Le tremblement de terre intervenu le 16 avril 2016 dans les régions d’Esmeraldas et Manabi (côte pacifique septentrionale) a causé d’importantes pertes humaines (663morts), 80.000 déplacés ainsi que des dégâts matériels majeurs (effondrement d’immeubles, coupures des réseaux d’eau et d’électricité). Les estimations de l’effort de reconstruction en Equateur s’élèvent à 3,3 milliards de dollars américains, selon le Président Correa.
Politique extérieure (2016)
Figurant parmi les petits pays d’Amérique du Sud, l’Equateur mise beaucoup sur l’intégration régionale.
Une réelle proximité idéologique, qui se traduit par une commune appartenance à l’ALBA, amène l’Equateur à afficher des positions souvent communes avec le Vénézuéla, la Bolivie et Cuba, notamment dans la dénonciation des équilibres multilatéraux et la défense de la non-ingérence. Ce postulat a amené Quito à s’abstenir de rejoindre l’Alliance du Pacifique, regroupant pourtant ses deux voisins, la Colombie et le Pérou, jugeant cette nouvelle organisation trop libérale économiquement, et trop proche politiquement des pays occidentaux. C’est dans ce même esprit que l’Equateur a aussi noué des relations avec l’Iran ou la Biélorussie. Il n’en demeure pas moins que le Président Correa est soucieux de mener une politique étrangère pragmatique (réconciliation avec la Colombie) dans le but d’assurer la stabilité régionale (Quito est le siège de l’Unasur) et l’ouverture économique (les USA et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux et l’Equateur envisage de rejoindre le Mercosur).
Dans la région, ses relations sont traditionnellement bonnes avec le Chili (signature d’un « accord d’association stratégique » en mars 2008). Avec le Pérou, les relations sont apaisées depuis l’accord de paix d’octobre 1998. Les relations diplomatiques avec la Colombie, rompues en mars 2008 suite à l’incursion militaire colombienne en territoire équatorien (élimination d’une vingtaine de guérilleros des FARC, dont Raul Reyes, le n°2) ont été officiellement rétablies en décembre 2010. L’arrivée au pouvoir de Juan Manuel Santos en août 2010 à Bogota a contribué à la normalisation des relations. La question des réfugiés colombiens en Equateur (135 000 selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés) et celle du contrôle de la frontière restent néanmoins au centre des discussions entre les deux pays. Le Président Correa a développé les liens avec le Brésil, notamment sur le plan commercial et militaire.
Enfin, l’Equateur réalise environ 13% de son commerce extérieur avec l’Union Européenne, qui lui a ouvert un large accès au marché européen à travers le SPG+ (Système de Préférences généralisées). En 2015, les exportations équatoriennes dans l’UE ont représenté 2,584 Mds EUR tandis que les importations en provenance de l’UE se sont élevées à 2,010 Mds EUR, donc le commerce a totalisé €4.594 mds. Le bilan commercial est positif pour l´Equateur. Les échanges entre l’UE et l’Equateur sont complémentaires : l’Equateur exporte vers l’UE des produits agricoles et agro-alimentaires (63%). des produits de la pêche (34%), des produits industriels (3%), alors que les importations en provenance de l’UE sont composées essentiellement de biens industriels et de capital (90%), de dérivés de combustibles (5%) et agricoles (4%).
Le SPG+ qui aurait du prendre fin le 31 décembre 2014, avait été prolongé jusqu’au 31 décembre 2016. Pour conserver le niveau d’échanges commerciaux, l’Union Européenne a proposé à l’Equateur un projet d’accord commercial, s’inscrivant dans le même esprit que celui qui avait été négocié avec la Colombie et le Pérou (« Accord Multi-Parties »). Les négociations ont pris fin le 17 juillet 2014 et l’accord est en cours de ratification.